Le plus grand défi du 21ème siècle est de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, afin de lutter contre le réchauffement global de la planète. En effet, la hausse des températures, et les effets qu’elle induit, affectent la santé humaine, le confort des usagers et leur qualité de vie, et de surcroît lorsque ceux-ci résident en zone urbaine. Or, la forte croissance de la population mondiale favorise le développement des zones urbaines dont les superficies devraient s’accroitre significativement. Le dernier rapport du GIEC l’a d’ailleurs récemment démontré, il apparaît indispensable d’adapter la ville[...]
Lire plus...Avec une température moyenne mondiale supérieure à 1,1°C, 2019 est devenue la deuxième année la plus chaude de l’ère industrielle [1]. Et alors que l’Accord de Paris prévoit de limiter la hausse des températures en dessous de 2°C d’ici 2050, l’Organisation Météorologique Mondiale indique que « depuis les années 1980, chaque année a été plus chaude que la précédente » [2], laissant supposer, si rien n’est fait, une augmentation de 4 à 5°C d’ici la fin du siècle. Changement climatique et vagues de chaleur Il s’agit désormais de composer avec des contraintes qui deviennent de moins en moins exceptionnelles, et qui[...]
Lire plus...La forte croissance de la population mondiale favorise le développement des zones urbaines dont les superficies devraient tripler d’ici 2030 [1]. Pour éviter les conséquences néfastes d’un étalement urbain telles que la déforestation, la suppression de milieux naturels et l’augmentation des consommations de carburant liées au transport, la densification urbaine est à privilégier. Cependant, cette densification n’est pas sans impacts sur le confort d’été. De nombreuses études pointent le manque de prise en compte de l’effet de chaleur des îlots urbains, ayant pour origine la concentration et la forte intensité des activités humaines, la modification de la nature des sols et[...]
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