Selon une enquête d’opinion de décembre 2017, 53 % des français définissent la « ville de demain » comme « une ville qui remet la nature au cœur de la ville » (1er critère cité comme attendu). Cette donnée issue d’un rapport du CESE [1] indique une forte volonté des habitants de vivre au sein de ville renouvelée dans ses usages et dans la conception de ses espaces publics. Cette réflexion est devenue un sujet d’intérêt général puisque aujourd’hui « plus de la moitié de la population mondiale vit désormais dans des villes »[2] (ce chiffre atteindra 75% en 2050), les zones urbaines produisant[...]
Lire plus...La forte croissance de la population mondiale favorise le développement des zones urbaines dont les superficies devraient tripler d’ici 2030 [1]. Pour éviter les conséquences néfastes d’un étalement urbain telles que la déforestation, la suppression de milieux naturels et l’augmentation des consommations de carburant liées au transport, la densification urbaine est à privilégier. Cependant, cette densification n’est pas sans impacts sur le confort d’été. De nombreuses études pointent le manque de prise en compte de l’effet de chaleur des îlots urbains, ayant pour origine la concentration et la forte intensité des activités humaines, la modification de la nature des sols et[...]
Lire plus...Deux études parues le mercredi 17 octobre dressent un constat intéressant sur la trajectoire que prend le secteur du bâtiment en matière de décarbonation et de rénovation. Enquête TREMI : travaux de rénovation énergétiques des maisons individuelles Une étude réalisée par l'Ademe vient proposer une photographie des travaux de rénovation, notamment énergétique, réalisés entre 2014 et 2016 dans les maisons individuelles (parcs privé et public). Plusieurs enseignements peuvent en être tirés. Améliorer son confort est le principal motif de réalisation des travaux Le passage à l’action est motivé et déclenché par plusieurs facteurs. En revanche, c’est bien l’amélioration du confort (au sens[...]
Lire plus...Les chantiers en France, c’est chaque année près de 260 millions de tonnes de déchets : 40 millions pour le secteur du bâtiment, le reste pour les travaux publics. Pour ce qui est du bâtiment, les déchets proviennent essentiellement de la démolition. A propos, la directive cadre[1] pour le traitement des déchets de l’UE, en application depuis décembre 2008, fixe un objectif de recyclage et valorisation de 70% d’ici 2020[2] et ce uniquement pour les déchets dits inertes et non dangereux. Pourtant, moins de 50% des déchets du bâtiment seulement sont revalorisés[3]. Le ministère de la Transition écologique et solidaire[...]
Lire plus...« L’air intérieur est identifié comme 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur, or nous passons 80% de notre temps à l’intérieur de bâtiments » Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur. Passant entre 70% et 90% de notre temps en espace fermé, tout le monde est concerné par la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Du simple inconfort aux pathologies liées à l’habitat, la compréhension et l’importance de la QAI, souvent négligée, mérite un souffle nouveau, en matière de bienfaits et d’optimisation au sein des espaces clos. La qualité de l'air intérieur en retard Bien que la question de la[...]
Lire plus...En 2014, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classait le bruit en deuxième place des causes environnementales nocives, derrière la pollution atmosphérique. Comment la pollution sonore présente-t-elle un risque réel pour notre santé, notamment dans les grandes villes ? Le bruit, qu’est-ce que c’est ? Si certains bruits impactent directement l’audition, d’autres sons du quotidien nuisent au bien-être et à la santé de la population. Le son est produit par une variation de la pression de l’air. Physiquement, un bruit se compose d’un ensemble de sons. Physiologiquement, un bruit est le plus souvent associé à une gêne. Selon Bruitparif, le bruit[...]
Lire plus...Pourquoi de nouveaux outils ? Le secteur du bâtiment (la conception d’ouvrages) évolue rapidement depuis quelques années alors que les méthodes de mise en œuvre des matériaux de construction, quant à elles, ont très peu changé. Mais avec l’arrivée du numérique (Big Data, objets connectés, ou encore l’impression 3D) les process sont sur le point de connaître une transformation majeure tant chez les grands industriels que les artisans. En effet, le numérique va progressivement modifier les façons de travailler et les entreprises devront s’adapter. Quelles sont ces nouvelles technologies et quelles sont leurs conséquences sur l’entreprise et sur la manière de[…]
Lire plus...[MAJ mai 2019] Notre mode de vie fait que nous passons en moyenne 70 à 90 % de notre temps à l’intérieur d’un environnement clos : école, bureau, logement, transports. En vivant dans ces environnements nous y respirons et par conséquent la qualité de l’air intérieur, négligée pendant des décennies, influence notre bien-être et notre santé. Ainsi le bâtiment, un de ces lieux clos où nous passons une grande partie de notre temps peut être à l’origine de diverses nuisances pour la santé humaine. La dégradation de l’air intérieur favorise l’émergence de symptômes tels que maux de tête, fatigue, irritation[...]
Lire plus...Aujourd’hui, la déforestation est responsable de 20 à 25% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Cette déforestation est à la fois une cause et une répercussion du changement climatique et du réchauffement de la planète. Plus précisément, la destruction de la forêt tropicale provoque chaque année plus de rejet dans l’atmosphère que l’ensemble du secteur des transports à travers le monde. Les forêts, « puits de carbone » On sait que la végétation capte et stocke du carbone émis par les activités humaines par la photosynthèse et l’incorpore dans les matières organiques. En effet, les forêts absorbent et stockent naturellement du carbone en grande[…]
Lire plus...Synthèse de l’atelier de l’OQAI, qui s’est tenu le 23 mai 2017 et qui présentait les résultats de son programme relatif aux bâtiments performants en énergie, notamment les données les plus récentes sur la perception des occupants de ces bâtiments. Cette étude doit permettre d’identifier des pistes d’amélioration concernant les niveaux de qualité d’air et de confort des ouvrages performants, neufs ou nouvellement réhabilités. En effet, l’OQAI explique que les avancées doivent se faire en cohérence avec la qualité de l’air intérieur et le confort des occupants car « les mutations dans la conception et les modes constructifs des bâtiments sont[…]
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