Le carbone incorporé est omniprésent dans le cycle de vie des bâtiments, des phases de conception, construction à la déconstruction. En réduire les émissions constitue en enjeux majeur.
Pour bien en comprendre les enjeux, Cercle Promodul / IENF4 publie une série de 5 fiches pratiques présentant les notions clés ainsi que 4 axes stratégiques sur lesquels s’appuyer pour réduire les impacts du carbone incorporé dans les bâtiments.
Le carbone incorporé correspond à la quantité de carbone libérée par l’extraction, la fabrication, le transport, l’assemblage, l’entretien, le remplacement, la déconstruction, la démolition et la fin de vie des matériaux et des systèmes qui composent un bâtiment.
Il fait référence à l’empreinte carbone créée par le bâtiment tout au long de son cycle de vie, hors les émissions dues au fonctionnement et à l’exploitation du bâtiment.
Pour bien comprendre ces notions, la première fiche de cette série est structurée en 3 niveaux de lecture :
Pour réduire le carbone dans les bâtiments, Cercle Promodul / INEF4 propose de travailler sur 4 axes stratégiques majeurs si l’on veut atteindre les objectifs de zéro émission nette du secteur d’ici le milieu du siècle.
| 1 | Cultiver une démarche de réduction
Le secteur du bâtiment en France est le plus grand consommateur de ressources naturelles et le plus important producteur de déchets.
Adopter une démarche et des pratiques ambitieuses de réduction du carbone est dès lors indispensable : inclure l’économie circulaire, la gestion des déchets, la construction bas-carbone, la rénovation, la déconstruction et fin de vie etc.
| 2 | Prioriser l’acte de rénover
La rénovation globale et performante constitue un levier primordial dans la lutte contre le changement climatique (réduction des émissions de carbone, optimisation de l’utilisation des ressources).
Mais des freins persistent et il reste difficile de systématiser une analyse fine entre profiter du « déjà construit » (rénover), construire, ou même, démolir pour (re)construire.
| 3 | Optimiser les modèles constructifs
L’optimisation des modèles constructifs consiste à repenser la manière dont sont conçus, construits et utilisés les bâtiments afin de minimiser leur impact environnemental.
Plusieurs axes sont à considérer :
| 4 | Accompagner le changement
Réduire les émissions carbone, adapter le bâtiment au changement climatique, rester attentif aux enjeux de raréfaction des ressources etc. sont autant de sujets nécessitant une bonne compréhension en amont de l’acte de construire (ou de rénover) qui impliquent :
Ce sont les qualifications et méthodes de travail de l’ensemble des acteurs, associés à des outils appropriés, qui seront amenés à évoluer pour répondre aux enjeux et objectifs 2050.
